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[#43] - Lydie - "I quit mon job d'Hôtesse de l’air chez Air France pour devenir coach de vie"


« Ma tante était Hôtesse de l’air chez Air France. Depuis l’âge de 5 ans, je voulais faire comme elle. En décembre 2000, j’ai atteint “le graal” : je suis entrée chez Air France. C’était la consécration pour moi. Ce job t’ouvre l’esprit à vitesse Grand V. Je n’avais jamais voyagé hors de la France et d’un coup, j’ai été propulsée aux quatre coins du monde… J’ai rencontré pleins de cultures, j’ai grandi. J’étais un bébé, et je suis devenue femme.


Ca m’a apporté sur plein de plans : en termes d’organisation, de posture, d’ouverture d’esprit… J’ai rencontré des passagers exécrables, des passagères qui accouchent, des turbulences où tu es assis de Montréal à Paris, où tu ne peux pas faire le service tellement ça bouge ! Je me suis beaucoup amusée. Entre Stewarts et Hôtesses de l’air, on se raconte nos vies. L’équipage change tout le temps, du coup, les gens se livrent rapidement.

Pendant les gardes de nuit, les gens se lâchent ! C’est intéressant, émouvant, très intense. Mais en parallèle, j’ai toujours senti qu’il me manquait quelque chose. Tu es toujours en équipage, mais quand tu arrives à ton hôtel, tu es seule, tu es jetlagguée, tu enchaînes les vols. Et puis, j’aimais moins la notion de service à bord. Servir des plateaux repas, ça me barbait !

Je suis très curieuse, plein de domaines m’intéressent. En parallèle, je suis donc allée vers la déco, l’écriture. J’ai même été pigiste dans un magazine féminin. Et j’ai décidé de quiter mon métier d’Hôtesse. Mais il faut être intelligent quand tu quittes un métier, faire les choses graduellement… Avant mes derniers vols, j’étais si mal que dès que je partais pour faire le service, je suffoquais.


J’étais en crise d’angoisse. Je ne pouvais plus. J’ai même eu une infection pulmonaire, j’ai failli être hospitalisée, j’ai subi des piqûres pour m’aider à respirer. Il fallait que je parte. Il y a 5 ans, j’ai donc quitté Air France, après 15 ans. Je me suis mariée, j’ai eu un enfant. J’ai pris mon temps. Je me suis formée à l’hypnose, au coaching, à la psychologie…

Et j’ai commencé à coacher des gens, à les guider On a beaucoup travaillé sur la confiance, sur l’estime de soi… Je me sentais appelée par ça. Mais là, j’ai été prise dans un tourbillon noir de problèmes personnels, de problèmes financiers… A l’été 2020, avec ma famille, on a déménagé à Lille. On a commencé une nouvelle vie à la campagne, dans une grande maison.

Et le tourbillon de malheurs a pris fin. Si je résume 2020, c’est “de l’ombre à la lumière”. Et fin octobre 2020, je me suis enfin sentie prête à reprendre mes coachings. A ce jour, j’ai dû coacher une cinquentaine de personnes. Je sens que j’ai à encore plus cette force en moi pour les accompagner. Je suis passée par là, donc je peux les éclairer, les guider. J’ai confiance en leur potentiel !


Mon programme, “Devenir”, est destiné aux femmes ambitieuses et courageuses qui veulent quitter le salariat pour créer leur boîte (ou développer un projet qui leur tient à cœur), ou qui se cherchent encore et qui aimeraient trouver une voie qui les fasse vibrer. Je les accompagne dans la quête de leur voie, du “job de leurs rêves”. C’est le programme que j’aurai rêvé de suivre quand moi-même je me suis

reconvertie.


Je les aide à devenir reines de leur destin en trois étapes. Un : Développer sa vision en se reconnectant à ses rêves, ses valeurs, ses talents. Deux : Faire briller son aura en travaillant une posture confiante et charismatique. Trois : Etablir un plan précis qui mène vers l’épanouissement sans se sacrifier personnellement, et en y incluant le relâchement et le plaisir.

Dans ma vie, il y a eu pleins de hauts et bas. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de problèmes. Ce que j’apprends à mes coachées, c’est qu’on a tous cette force, cette résilience. Même quand tu es au fond du trou, tu peux y arriver. Il faut de la volonté. C’est confortable de dire “pauvre de moi”. Mais si tu dois mourir demain, qui veux-tu être ? Donne toi les moyens d’y arriver. Et si tu te plantes, tant mieux. Car quand tu te plantes, tu apprends. »

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