Je m'appelle Sonia Benyahia, et j'ai grandi à Provins, une jolie cité médiévale classée à l'Unesco proche de Paris. À la base, je suis ce qu'on appelle une "intello". Pendant des années, j'ai accumulé bonnes notes, expériences pros prestigieuses. Une vraie petite Hermione Granger en somme, la robe de sorcière en moins. Et puis, les choses se sont gâtées : je suis non seulement devenue démissionnaire multi-récidiviste, mais en plus, j'ai décidé d'aider un maximum de gens à le devenir. What the hell happened ?
"Rien ne prédestinait pourtant la première de classe que j’étais à se prendre d’intérêt pour les parcours de démissionnaires, et encore moins à le devenir elle-même."
Extrait "Je démissionne, bisous" (éditions Améthyste)
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Etudes et premiers bullshit jobs
Automne 2019 : Après un Bac S dans un lycée du 16ème arrondissement de Paris, je quitte l'Université Paris Dauphine avec un Master en Management International en double diplôme avec la Luiss (Rome, Italie), un semestre d’études en Thaïlande et trois expériences en conseil à mon actif.
La plus récente d'entre elles est une année d'alternance au sein d'un mastodonte international, en mission pour un géant de la pharma. Chaque lundi, je m'envole pour Barcelone, où je règle mes déplacements en taxis et nuits dans des quatre étoiles en American Express... Mais aucun de ces artifices ne compense mon cruel manque de sens. I quit pour la première fois.
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Premier CDI et naissance de I quit, thanks
Été 2020 : Le gel des recrutements lié au Covid me contraint à accepter à contrecoeur une offre dans un cabinet que je ne sens pas du tout. Ça ne loupe pas : c'est la descente aux enfers. Je rejoins une armée de consultants juniors qui travaille 70 heures par semaines sous la vague supervision de managers profondément toxiques. Et contrairement à ce qu'on m'avait vendu en entretien, le coeur de métier consiste à aider nos clients à supprimer des postes (donc, à virer des personnes).
Automne 2020 : En réunion lors d'un déplacement en Alsace, je comprends que je dois quit pour sauver ma peau (comprendre : ma santé mentale et physique, qui commencent à bien se dégrader). Mais en pleine crise sanitaire, ça me fait peur. Pour me donner du courage, je décide d'interviewer des démissionnaires heureux. Avant même que la réunion ne soit terminée, le bras tendu sous la table, je crée I quit, thanks.
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Deuxième CDI et rupture(s)
Hiver 2021 : Mission accomplie. Trois mois après avoir créé I quit, thanks, boostée par mes premières interviews, I quit sans plan B. Peu après, je rejoins un nouveau cabinet. Je ne suis plus surchargée, je n'aide plus mes clients à virer des personnes... mais je brasse du vent entourée de gens tristes. Au bout d'un an, mon manque de sens m'étouffe. J'appelle une coach à la rescousse. J'ai envie de devenir coach, mais j'ai trop de croyances limitantes ("j'ai peur de jeter mon diplôme à la poubelle", "je suis trop jeune", "je n'y arriverai pas"... blablabla). Elle me met un coup de pied aux fesses : "Sonia, il est urgent que tu prennes le temps." I quit mon cabinet, mais pas que. Cette fois, I quit aussi le conseil. For good.
Été 2022 : Le Saint Graal en poche (aka la rupture co), j'entame l'écriture de mon livre "Je démissionne, bisous". Mes cent invités I quit, thanks m'ont appris des tonnes de choses sur le mal-être, la reconversion, l'entrepreneuriat, etc., et je ne veux pas garder cette mine d'or pour moi. Je passe les huit mois qui suivent à voyager et à écrire. Je retourne en Thaïlande, je découvre la Malaisie et le Mexique... À mon retour en France, I quit Paris pour Marseille.
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Reconversion(s) et entrepreneuriat
Printemps 2023 : Convaincue de la (sur)puissance du coaching suite à ma dernière expérience, j'appelle une nouvelle coach à la rescousse pour trouver ma voie. Enfin, pour la confirmer... car au fond, ça fait des années que j'ai envie de devenir coach. Je décide de me lancer, et me forme au sein de l'école canadienne Erickson, une des plus anciennes et réputées au monde, certifiée par l'International Coaching Federation. Les gourous autoproclamés, très peu pour moi. On ne s'improvise pas coach (ni aucun autre métier, d'ailleurs).
Automne 2023 : Je continue à me former en offrant des séances pendant plusieurs mois. Une fois mon contrat d'édition signé pour "Je démissionne, bisous", je démarre la construction de ma méthode pour quit. Après tout, c'est la suite logique de mon livre... lequel était la suite logique de mes cent interviews. Ah, et je me forme aussi au métier d'entrepreneuse, car j'espère ne jamais recroiser la route d'un patron. J'ai toujours détesté qu'on me dise quoi faire. D'ailleurs, la Sonia intello / Hermione Granger détestait ça aussi. Elle l'avait simplement oublié, trop occupée à poursuivre des chimères telles que le prestige et l'argent.
Pendant deux ans, mes 100 interviews de démissionnaires heureux et l'écriture de mon livre "Je démissionne, bisous" m'ont aidée à y voir plus clair quant à ce que je voulais "faire de ma vie". Mais c'est un coaching qui m'a permis d'avoir mon déclic : ma mission n'est pas (et n'a jamais été !) d'aider des boîtes à s'enrichir sur le dos de salarié(e)s en détresse, mais de guider ces salarié(e)s sur le chemin de leur démission et de leur liberté. Et le meilleur outil pour la réaliser, c'est justement le coaching.
Car si mes 100 interviews et ma propre histoire m'ont enseigné une chose, c'est que face à la démission, le principal frein, c'est la peur. Or la puissance du coaching consiste, à défaut de la faire disparaître, à baisser assez son volume pour qu'elle cesse de te barrer la route de ta liberté.
Si je fais ce que je fais, c'est que je suis convaincue que le monde serait un bien meilleur endroit s’il n’était pas peuplé par tant de personnes en proie à une détresse professionnelle. Aimer son travail ne suffit pas à être heureux(se), certes. Mais tu ne pourras jamais être heureux(se) si tu détestes ton travail. Or si tu me lis, c’est que tu fais partie de ceux qui ont le choix... de ceux qui ont la liberté de choisir.
Ton droit, que dis-je ton devoir, envers toi-même, envers ton entourage et envers le monde, c’est de faire quelque chose de cette chance ; et mon devoir à moi, c’est de t'aider à gagner les précieuses années que j’ai passées à gaspiller la mienne.
Ou plutôt... valeur*. Tu l'auras deviné : c'est la liberté. En 2020, était au coeur de la création de "I quit, thanks". Deux ans plus tard, elle était le fil rouge de mon livre "Je démissionne, bisous". Et aujourd'hui, elle est l'ADN de la méthode I quit, thanks®. Je l'ai pensée dans ses moindres détails pour que tu sois libre non seulement pendant l'accompagnement, mais aussi et surtout que tu deviennes libre dans ta vie pro (et perso), et ne cesses plus jamais de l'être.
Libéré.e délivré.e de tes croyances limitantes, libre de choisir le projet qui te fait vraiment vibrer, libre de vivre ta vie, si courte et si précieuse, comme tu l'entends toi, toi et toi seul(e). Alors, to quit or not to quit ? Telle est la question dont toi seul(e) a la réponse.
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